Quand le monde du renseignement s’intéresse aux enjeux climatiques
Par A. de Chaunac, le 24/10/2009 |  Imprimer |  Envoyer par mail | PARTAGER:
La CIA, depuis un an, se préoccupe du réchauffement de la planète. Pourquoi ce nouveau centre d’intérêt ? Tout simplement parce que le réchauffement climatique peut engendrer des crises au niveau international. Les phénomènes d’exode, les inondations, les famines vont se multiplier, causant une redistribution des cartes dans les zones les plus touchées par ces manifestations climatiques. Mais la CIA s’y intéresse surtout car la sécurité des Etats-Unis peut être touchée par les changements climatiques.
C’est le 25 septembre 2009 que l’Agence crée le Center on Climate Change & National Security. Ce centre, en relation permanente avec la communauté des climatologues, devra aider les décideurs politiques à négocier les accords sur le climat. L’Agence a déjà préparé un import dossier à l’attention de Barak Obama pour le tenue, le 7 décembre prochain, du sommet de Copenhague. Les Etats-Unis qui n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, pourraient avoir, grâce à la CIA, de bons arguments pour négocier en position de force sur un éventuel nouveau protocole de réduction des émissions de CO2. L’agence de renseignement américaine a, en effet, la possibilité, grâce [...]
Réseaux sociaux et compétition économique
Par A. de Chaunac, le 21/10/2009 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
« Réseaux sociaux et compétition économique », tel était le thème d’une conférence organisée mardi 20 octobre par l’association « entreprises partenaires de la défense« . Pendant une heure et demi, un intervenant de la Direction Centrale des Renseignements Intérieurs (DCRI) nous a fait un exposé sur les réseaux sociaux et leurs risques pour la vie privée et pour la compétitivité économique des entreprises.
Il s’agit ici de livrer quelques extraits de cette conférence :
Tout d’abord, l’intervenant a rappelé que la protection des informations stratégiques au sein d’une entreprise est une compétence à part entière, c’est à dire qu’un poste Intelligence Economique est indispensable. Il a ensuite souligné le rôle que la DCRI joue en matière de contre-espionnage et qu’une grande partie de ses activités concerne le contre-espionnage économique.
Les réseaux sociaux sont au coeur du développement du Web 2.0. A partir des années 2000, nous sommes passés d’un rôle de simple « surfer » sur la toile à un rôle de pur acteur. Nous nous affichons et nous nous exprimons sur internet. Il existe plus d’une centaine de réseaux sociaux et il est très facile de s’en servir. Ils sont gratuits et l’inscription [...]
L’Influence Française – Madagascar
Par metisaci, le 10/10/2009 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Grâce à des liens avec Madagascar, METIS-ACIE a la possibilité de vous faire parvenir un billet d’humeur de l’un de nos lecteurs. A travers l’analyse proposée ci-dessous nous pouvons entrapercevoir quelles tournures peuvent prendre la guerre économique – la diplomatie économique et la stratégie d’influence que les médias nationaux doivent appliquer. Bonne lecture !
Depuis 9 mois, et avec le putsch du 17 mars dernier, Madagascar est plongé dans une crise politique sans précédent. De nombreux spécialistes et pseudo-experts ont tenté d’expliquer cette crise, mais pour le Malgache moyen, l’explication est simple et claire : la France officielle a tout organisé et continue de pervertir la situation.
Pour comprendre ce sentiment, il suffit de constater les faits. Marc Ravalomanana, Président élu par deux fois (2001 et 2006) n’a jamais été l’homme de la France. Complètement inconnu du paysage politique de l’île avant son entrée à la politique en 1999, Ravalomanana fait figure d’exception en Afrique : il est le seul Président de l’histoire africaine à être milliardaire avant même de faire de la politique. En effet, l’homme est un self-made-man qui a fait fortune [...]
Le prix Nobel de la Paix à Obama!
Par C. Legouteil, le 9/10/2009 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Le 09 octobre 2009, le prix Nobel de la paix a été attribué au président américain Barack Obama pour « ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples » selon le jury de l’institution norvégienne. Le Comité a également retenu les efforts de Barack Obama en faveur de la non-prolifération nucléaire. Cette attribution a (agréablement) surpris le monde entier même si, historiquement, le Nobel a déjà donné son prix de la paix pour encourager des initiatives plutôt que de récompenser des actions et des résultats concrets.
Rappelons que le Comité norvégien du Nobel de la Paix retient d’abord environ 200 candidatures parmi des milliers proposées par :
les institutions politiques : assemblées nationales et gouvernements les recteurs d’universités et les professeurs en sciences sociales, en histoire, en droit, en philosophie et théologie les directeurs de think tanks en relations internationales et en peace research les anciens prix Nobel, les anciens membres du Comité…
Les cinq jurés du Comité du Nobel de la paix sont tous d’anciens ou d’actuels hommes et femmes politiques norvégiens.
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JO 2012: la stratégie de recrutement sportif du Royaume-Uni
Par C. Legouteil, le 6/10/2009 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Vous trouverez ci-dessous des passages d’un article tiré du Courrier International. Celui-ci est intitulé La chasse aux athlètes est ouverte et est paru à l’origine dans l’hebdomadaire britannique The Observer. Il explique comment le Royaume-Uni a mis en place depuis une dizaine d’années une stratégie d’intelligence sportive pour son recrutement d’athlètes compétitifs. Pour les Britanniques, la réussite de leurs Jeux Olympiques ne dépendra pas seulement de la qualité de l’organisation mais aussi des performances de leurs sportifs. Il en va du prestige du pays. Tous les moyens, toutes les disciplines sont bons pour réduire la « glorieuse incertitude » du sport. Il faudra attendre 2012 pour savoir si la stratégie s’avère gagnante.
[…] Jusqu’ici, le recrutement dans les disciplines olympiques en Grande-Bretagne se faisait au petit bonheur. Les sportifs ne sortaient pas de quelque système de sélection savamment élaboré, mais de clubs, d’écoles, et la rencontre idéale entre un sportif et l’entraîneur qui lui convenait relevait souvent du plus pur hasard. Dans les « petits » sports, les athlètes venaient souvent d’une famille de sportifs : dans les milieux du canoë et du cricket, j’ai vu des générations se [...]
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