La perspective de la Conférence de Copenhague à la fin de l’année voit les Etats Unis et l’Europe fourbir leurs armes. En effet, il semblerait que la lutte contre le réchauffement climatique soit devenue l’un des enjeux majeurs du soft power.
De fait, la bataille pour le leadership lors des futures négociations officielles fait rage à coup de propositions chiffrées sur les diminutions de la production de gaz à effet de serre (avec comme indice de référence la production de 1990) d’ici 2020 à 2050 selon les plans.
La nouvelle position des Etats Unis sur le sujet, née depuis l’élection de Barack Obama, met l’Europe mal à l’aise. Elle l’oblige, effectivement, à concevoir une politique d’influence sur un terrain dont elle pensait avoir la maîtrise. Les années Bush ont été synonymes de rejet par les Etats Unis de toute discussion sur le sujet (rejet des accords Kyoto), alors que la nouvelle administration se veut au contraire force de proposition. Or, si la position américaine n’est pas encore très précise, elle a néanmoins le mérite d’être unique là où l’Europe peine encore à parler d’une [...]
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