Par A. de Chaunac, le 7/3/2011 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Nous savions que les hackers s’en étaient déjà pris à la Grande Bretagne ou à des pays de l’Est ou encore à la Bourse de New York mais c’est bien la première fois qu’une frappe d’une telle ampleur touche l’administration française.
L’affaire a été révélée sur le site internet de Paris Match ce matin. Les intrusions auraient commencé au mois de décembre dernier. Aujourd’hui, la menace est stoppée selon les dires du Ministre du Budget, François Baroin, interrogé ce matin au micro de la radio Europe 1. Les attaques ont touché envriron 150 ordinateurs du Ministère de l’Economie et des Finances situé à Bercy et visaient à acquérir des informations sur la préparation du futur sommet du G20.
C’était l’ANSSI (Agence nationale de la Sécurité des systèmes d’information) placé au sein du SGDSN (Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale) qui a alerté le Ministère. Selon le Directeur de l’ANSSI, Patrick Pailloux, les hackers ont agi avec détermination et professionnalisme.
Le Ministère a porté plainte contre X au près du Parquet de Paris. L’enquête a été confiée au service de renseignement intérieur, [...]
Par A. de Chaunac, le 3/3/2011 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Ange Mancini, à l’âge de 66 ans, devient le nouveau coordinateur national au renseignement à l’Elysée. La décision a été prise en Conseil des Ministres la semaine dernière.
Il succède à Bernard Bajolet, nommé quant à lui Ambassadeur en Afghanistan.
Il a été patron du RAID de 1985 à 1990, puis a pris la tête du SRPJ de Versailles. En 1995, il est Directeur adjoint de la Police Judiciaire. Depuis 2002, il a successivement occupé les postes de préfet de Guyanne, des Landes et de la Martinique.
Bernard Bajolet occupait ce poste depuis 2008 qui avait été créé suite au Livre Blanc de la Défense.
Déstabilisation et manipulation de l’Etat irakien par les fuites de Wikileaks
Par F. Mohsen, le 1/11/2010 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
L’organisation « Wikileaks » se présente comme il suit sur son site internet officiel :
“WikiLeaks is a not-for-profit media organisation. Our goal is to bring important news and information to the public. We provide an innovative, secure and anonymous way for sources to leak information to our journalists (our electronic drop box). One of our most important activities is to publish original source material alongside our news stories so readers and historians alike can see evidence of the truth. We are a young organisation that has grown very quickly, relying on a network of dedicated volunteers around the globe. Since 2007, when the organisation was officially launched, WikiLeaks has worked to report on and publish important information. We also develop and adapt technologies to support these activities.”
En français, cela donne ce qui suit (notre traduction) :
« Wikileaks est une organisation médiatique à but non lucratif. Notre objectif est d’apporter des nouvelles et des informations importantes au public. Nous fournissons aux sources un moyen innovant, anonyme et sûr pour faire fuiter des informations à nos journalistes. L’une de nos activités la plus importante est de publier les matériaux originaux [...]
Retour sur la création de l’Académie du renseignement
Par A. de Chaunac, le 5/10/2010 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
Suite au Livre Blanc de la Défense de 2008 et des réformes qui ont réorganisé la communauté du renseignement (création de la DCRI et du CNR), c’est par un décret du 13 juillet dernier qu’est née l’Académie du renseignement. Le décret a été publié trois jours plus tard au Journal Officiel.
A peine trois mois après, sans que l’Académie n’ait pu encore faire ses preuves, des polémiques sont nées. Il est donc utile de rectifier certains éléments.
Expliquons d’abord en quoi consiste cette institution. Il s’agit d’un « service à compétence nationale » (article 1) rattaché au Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, lui-même rattaché au Premier Ministre. Il « concourt à la formation du personnel des services de renseignement placés sous l’autorité des ministres chargés de la Sécurité intérieure, de la Défense, de l’Economie et du Budget, au renforcement des liens au sein de la communauté française du renseignement ainsi qu’à la diffusion de la culture du renseignement. » L’Académie est en charge d’ « activités de formation initiale et continue au profit du personnel des services de renseignement (DCRI, DGSE, DRM, DPSD, DNRED). » Elle [...]
Que fait-on en Afghanistan ?
Par A. de Chaunac, le 20/9/2010 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
De nombreux journaux et magazines consacrent des dossiers entiers au conflit afghan. De nombreuses conférences et colloques autour de cette problématique s’organisent. Il nous paraît évident de contribuer à ce débat international.
L’importance de ce conflit dans la presse, les colloques, les rencontres internationales démontre à quel point il est central dans l’architecture de la sécurité mondiale. Il est primordial, non pas seulement sur la question de la paix internationale mais aussi et surtout parce qu’il confronte nos systèmes politiques, nos valeurs, à d’autres manières de voir, de se comporter, de réagir et de croire. Il met en prise, au-delà de deux combattants (l’ISAF contre les talibans), deux systèmes d’organisation sociétale.
Il soulève de nombreuses questions militaires, politiques, économiques mais aussi philosophiques. Est-ce que l’être humain, quelque soit son pays avec ses traditions, sa religion peut être satisfait d’une vie sans liberté d’expression et de mouvement. Je n’y crois pas. Je crois que le désir de liberté est inné chez n’importe quel être. Mais je ne suis pas afghan. Je ne connais pas les valeurs de ce pays. Je suis né au pays des droits [...]
Afghanistan: quelle valeur ajoutée pour la France?
Par F. Mohsen, le 17/9/2010 | Imprimer | Envoyer par mail | PARTAGER:
A chaque cérémonie d’adieux à des soldats français morts en Afghanistan, la France rappelle par la voix de son pouvoir exécutif qu’elle restera en Afghanistan « autant que nécessaire ».
La première question qui vient à l’esprit est naturellement : que signifie la formule « autant que nécessaire » ? Quels sont les objectifs à atteindre pour que ce qui est « nécessaire » soit atteint ? Qui décide de ces objectifs ? Les politiques, les militaires, la France, les Etats-Unis, les Afghans, la « communauté internationale » ?
On se souvient que les Etats-Unis répétaient également dans les années passées, que ce soit du temps de l’administration Bush ou Obama, que leurs forces armées resteraient en Irak « autant que nécessaire ».
Après 7 années de guerre et un coût évalué par certains experts à 3000 milliards de dollars, les Etats-Unis ont finalement retiré leurs forces combatives d’Irak sans une grande cérémonie heureuse d’adieux, et à un moment où le président Obama désirerait utiliser les fonds dont dispose son administration pour « relancer l’économie locale » aux Etats-Unis, et où nul ne peut prétendre honnêtement que le « nécessaire » ait été « atteint » en Irak. En effet, [...]
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